Coffret kyphis historiques

Miel, Raisins, Résines, Epices, Genièvre, Vin, Aromates
Read the full description
Description
Coffret découverte des différentes recettes de kyphis historiques composé de :
- 6 pastilles rondes du kyphi d'Edfou
- 5 pastilles rondes et plates du kyphi de Dioscoride
- 2 pastilles larges et bombées du kyphi de Damocrates
- Une boîte au symbole Ankh en pierre à savon
Chacun des parfums du Labo de Cléopâtre est un parfum historique issu de l'Antiquité. Ce n'est pas une création imaginaire : il est toujours né d'abord de mes recherches, puis réalisé à la main au plus proche de la recette originale, c'est-à-dire avec des plantes, résines ou écorces sans aucun ajout d'huiles essentielles.
Préparer un Kyphi est un travail très long, qui demande plusieurs jours de préparation et plusieurs jours encore d'affinage au cours desquels le produit gagne encore en densité et en arômes. 
Le Kyphi était l'encens sacré des anciens Egyptiens. Mais contrairement aux autres encens, ses fonctions étaient multiples : brûlé, il assainissait l'air, constituait une offrande aux dieux, mais il pouvait aussi être consommé comme médicament ou même aromatiser le vin. Le Kyphi était ainsi une panacée, un produit qui a suffisamment marqué toute l'Antiquité pour qu'on en ait retrouvé la recette dans de nombreux lieux du monde ancien et à différentes époques. Pour autant, ce n'est jamais tout à fait la même recette que l'on retrouve, même si on peut la reconnaître à quelques ingrédients communs qui font la base de cet encens historique et unique.
Le kyphi était brûlé à la tombée de la nuit, c'est donc un encens du soir.
La recette historique d'Edfou nous vient vraiment du temple d'Edfou qui l'a immortalisé sur ses murs et dont on voit la photo ici. C'est un produit unique, rare, qui exige des ingrédients que ne possèdent aucun autre kyphi et qui sont très difficiles à trouver sur le marché.. Il était offert le soir à la divinité dans les temples égyptiens, et il est à la base d'une descendance qui a alimenté les ouvrages de médecins et de pharmaciens, jusque dans la France du 18 ème siècle. C'est le seul kyphi authentiquement égyptien dont la recette soit historique et complète, bien qu'il n'ait pu être reproduit à 100 %. De tous les kyphis de l'histoire, il est aussi le seul auto-combustible, et donc, il ne nécessite pas de brûle-parfum ou de charbon, mais la simple flamme d'une bougie. Piquez-le alors simplement avec un instrument adapté et ignifugé et soumettez-le à la flamme jusqu'à ce qu'il brûle. Quand il sera pris à coeur, il s'auto-consumera.
La recette de Dioscoride, médecin du premier siècle, est précise, mais contrairement à d'autres recettes, elle n'est pas très généreuse en ingrédients aromatiques, certainement parce que le médecin privilégiait ses vertus curatives et non pas ses qualités d'encens. C'est néanmoins un encens agréable qui vous fera découvrir la conception des Egyptiens en matière de médecine et de parfum, conception qui s'était répandue au fil des siècles dans tout le monde gréco-romain et au-delà.
Le kyphi de Damocrates se présente comme une authentique recette de médecin antique, même si elle a été retrouvée dans des ouvrages de pharmacie du 16 au 18 siècle, époque où les médicaments, pas encore chimiques, restaient imprégnés de médecine ancienne. Ce kyphi qui subsistait dans la pharmacopée européenne de ce millénaire prouve qu’il y a encore 300 ans, médecins et pharmaciens l’utilisaient encore. 
Contrairement aux autres kyphis, sa pâte de base est inférieure en volume aux résines et aromates auxquels on attribuait des vertus médicinales, ce qui fait de lui, à la fois un kyphi plus coûteux par la grande présence de matières premières nobles, et à la fois un produit à la matière plus rigide, moins collante et surtout, réalisable immédiatement, en un seul façonnage, contrairement aux autres kyphis dont le temps d’évaporation de la pâte prend une semaine pour des mois de séchage.
Autrement dit, le kyphi de Damocrates est un kyphi express, certainement un produit d’innovation pour une production massive et médicinale de plus grande ampleur par rapport à la tradition du kyphi sacré né dans les temples égyptiens.